"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 10 septembre 2012

Saints Polonais martyrisés par les fidèles de l'église latine (III)



Saint hiéromartyr Basile

Le saint hiéromartyr Basile est né dans le diocèse béni par Dieu de Helm, dans le village de Teratin au 19ème siècle. Il descendait de la famille Martis, fiers orthodoxes, son père Alexandre était juge et il devint plus tard prêtre. Le jeune Basile grandit dans une atmosphère pieuse et orthodoxe et il étudia au séminaire de Helm.
Après avoir obtenu son diplôme, il se maria et à l'âge de 26 ans, il entra dans le sacerdoce. Plus tard, il fut envoyé par son autorité ecclésiastique comme hiérapôtre (prêtre-apôtre) en Alaska, où il offrit ses services sacerdotaux, officiant surtout aux îles Afognak et Kodiak. Il s'acquitta de ses devoirs sacerdotaux avec labeur et dévouement et sous la juridiction spirituelle de l'Eglise russe, servant également à différentes périodes en Pennsylvanie aux États-Unis et au Canada.
Après son retour dans son pays en 1912, il fut nommé prêtre officiant de la paroisse orthodoxe de la ville de Sosnovièts (sud de la Pologne). Lorsque la 1ère guerre mondiale commença, il se trouvait dans un état de persécution et il fut forcé de devenir réfugié avec sa famille en Russie, où finalement il se retrouva à Moscou au monastère de saint Andronique. Il servit partout où il se trouvait, et il travailla également comme ouvrier manuel pour soutenir sa famille. Après la fin de la guerre, il retourna à la ville de Sosnoviets et à sa paroisse.
Parallèlement à ses fonctions paroissiales, il essaya d'obtenir un permis pour servir en tant qu’aumônier militaire pour les soldats orthodoxes de l'armée polonaise. En 1921, il réussit à être en charge comme confesseur de l'armée, recevant en fait la position de protopresbytre (archiprêtre). Se trouvant dans cette position pendant quinze ans, il offrit son travail acharné et le labeur de ses services, résolvant et surmontant les problèmes et les difficultés suscités par les hétérodoxes et ceux qui avaient des agendas politiques. Il travailla aussi avec les premiers archevêques de Varsovie et de toute la Pologne Georges et Denys et, en prenant également part au processus de déclaration de l'Eglise autocéphale polonaise en 1934, sous le Patriarcat Œcuménique.
Après sa retraite, il retourna à son lieu de naissance Teratin, avec sa famille et il y passa les années difficiles de la 2ème guerre mondiale au cours de laquelle allemand et rebelles - les armées polonaises - traversèrent la région de Helm, en faisant plus particulièrement du mal au peuple orthodoxe.
Quand la guerre s'est terminée et que la paix est revenue, l'activité et la haine des rebelles polonais a augmenté envers les habitants orthodoxes locaux (en pleine connaissance du gouvernement polonais et des dignitaires religieux latins) et puis a commencé exactement à ce moment-là le Golgotha ​​martyrique du père Basile âgé. Sa maison fut perquisitionnée à plusieurs reprises, il fut menacé et terrorisé, jusques à ce que, en 1945, le Vendredi saint, ils encerclent sa maison et le torturent en le pressant de renier l'Orthodoxie. Il resta cependant stable dans sa foi, il reçut la couronne du martyre et donna sa vie pour la sainte foi de l'Église Orthodoxe du Christ.
Il fut enterré à Teratin et en 1963, on transféra ses reliques à Varsovie au cimetière orthodoxe et plus tard en 2003, quand il fut question de le glorifier, elles furent prélevées et placées dans un reliquaire au cimetière de l'église paroissiale de Saint Jean Climaque à Varsovie.

Version Française Claude Lopez-Ginisty
D’après
citant 

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