"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

jeudi 27 mars 2014

Quinze ans après l’agression de l’Otan, les Serbes se souviennent...


Quinze ans après l'agression de l'Otan, les Serbes se souviennent

Quinze ans après l’agression de l’Otan, les Serbes se souviennent

26/03/2014 – PARIS (NOVOpress / Bulletin de réinformation) - Il y a quinze ans, le 24 mars 1999, l’Otan débutait sa campagne de bombardements contre la Serbie. Le but de cette mission était, selon ses instigateurs, de stopper le président serbe Slobodan Milosevic alors engagé dans une guerre contre les indépendantistes albanais du Kosovo, et accusé par la communauté internationale de nettoyage ethnique. Une opération de bombardements aussi violente qu’illégale aux yeux du droit international fut alors lancée par les États‑Unis et l’Otan : elle n’épargna ni civils ni militaires.
Des commémorations ont eu lieu lundi en Serbie. Le président Tomislav Nikolic et le Premier ministre Ivica Dacic ont tous les deux participé hier à des cérémonies d’hommage aux victimes de ces bombardements. Dans l’église Saint‑Marc de Belgrade, une messe a été célébrée pour les victimes et dans toutes les écoles serbes des cours d’Histoire ont été consacrés à l’agression de l’Otan envers la Serbie. Le peuple serbe se souvient de ses 2.500 morts et 12.500 blessés civils, et se rappelle aussi que le contexte autour de cette guerre n’est toujours pas apaisé.
La situation au Kosovo n’est pas complètement résolue. L’indépendance du Kosovo, proclamée unilatéralement par la population albanaise de cette province, avait été assurée par l’opération de l’Otan. Cette opération, qui se voulait humanitaire, avait pour but de « libérer » une population du joug serbe. Dans les faits, elle a installé un régime mafieux composé d’anciens criminels de guerre se livrant à divers trafics (prostitution, trafic de drogue, trafic d’organes) avec la complicité des États-Unis. Les populations serbes du Kosovo quant à elles vivent encore persécutées sur les terres de leurs ancêtres.
En France aussi on commémorait les victimes de cette guerre. Lundi soir, au Centre culturel de Serbie, une soirée de commémoration des bombardements ainsi qu’une exposition de photos était consacrée à ce sujet. L’écrivain Nicolas Mirkovic – membre fondateur de l’ONG Solidarité Kosovo – était également présent pour présenter son livre Le martyre du Kosovo. Après son engagement aux côtés de l’Otan, en 1999, il est temps que la France tende de nouveau la main au peuple serbe.
Crédit photo : DR

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