"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mardi 11 mars 2014

STARITZA NIKODIMA DE DIVIYEVO † 2/15 mars ( 1990) [14]


 « RADONITSA »  (JOUR DE JOIE) : JOUR PARTICULIER DE COMMEMORATION DES DEFUNTS


14. La surveillance du syncelle de Père Séraphim
Voici une autre chose intéressante à propos de Père Séraphim. Il a été enterré dans le nouveau cimetière. Pendant longtemps, je ne pouvais pas trouver sa tombe. Matouchka était déjà très vieille et ne pouvait pas aller au cimetière, et Véra n’avait pas le temps de m'y conduire. Elle a seulement dit: "Près de l'étang."
Je marchais autour de cet étang, mais je ne pouvais pas trouver la tombe. Ils m'avaient dit combien de croix étaient là. Simotchka et le Père Séraphim y étaient tous deux enterrés. C’était Radonitsa, [Premier mardi après la Semaine Lumineuse de Pâques, quand les défunts sont commémorés].
Je suis allé tôt le matin au cimetière. Je suis passée par une porte par hasard, et il y avait une croix sur une tombe, et sur la croix était une icône de saint Séraphim de Sarov. J’ai vénéré cette icône.
Il n'y avait personne dans le cimetière, c’était calme et paisible… Radonitsa. Je suis sortie par la porte. Bientôt, je suis tombée sur une autre tombe. Dans la Laure, il  avait un autre staretz, également nommé Séraphim, et quand il reposa en Christ, il apparut dans un rêve à Matouchka et il lui dit: "Je suis le syncelle de ton Batiouchka." Matouchka a dit: "N'est-ce pas intéressant, son syncelle!"
Et maintenant, j’étais arrivée à la même porte où était notre Séraphim de la Laure. Nous l'appelions "petit duvet." Il était petit, ressemblait à saint Séraphim, et avait les cheveux très duveteux. C’était également un esclave de Dieu à la vie spirituelle élevée, et maintenant il semble qu'il est le syncelle de Père Séraphim (Batioukov) dans l'autre monde. A présent, j’étais venue sur sa tombe, ne sachant pas où il était.
J'ai pensé, n'est-il pas intéressant de voir comment saint Séraphim m'a conduit ici. Depuis cette tombe je descendis un peu plus loin, puis je vis l'étang et cette porte qui enfermait ce que je cherchais depuis près de cinq ans. Ensuite, j'ai vraiment compris que ce rêve était réel, et que le syncelle de Père Séraphim m'avait conduit à la tombe de Père Séraphim, juste le jour de Radonitsa.
Des miracles se sont produits sur la tombe de Père Séraphim. Ses enfants spirituels qui venaient vers Matouchka nous en ont parlé. Quand le Père Séraphim était vivant, il avait béni la croix de baptême d'une femme, et plus tard, elle l’avait perdue. Elle en était terriblement attristée.
C'était la seule chose qu'elle avait en souvenir de Père Séraphim, et en outre, c’était une croix, pas n'importe quoi. Elle pleurait et se désolait. Puis elle vint à la tombe de Père Séraphim. Là, elle pleurait, et dit tout en larmes: "Batiouchka, pardonne-moi, j'ai perdu ma croix." Ainsi, elle pleurait et pleurait, puis elle se retourna, et la croix qu’elle avait perdue était accrochée à cette porte du cimetière.
Sur la croix, sous laquelle il gisait, un certain nombre de personnes avaient vu à différents moments une icône de saint Séraphim, mais il n'y avait là absolument aucune icône, seulement un petit cercle entourant un emplacement pour une icône.
Quand les gens diaboliquement possédés viennent à la tombe, le Diable ne peut bien sûr pas le supporter: ils y crient et deviennent très agités. Nous étions là-bas une fois avec une femme démoniaque possédée. Nous étions de l’autre  côté de la porte avec le verrou fermé, quand l'Ennemi en elle cria : "Oh, qu’ils sont forts. Laissez-moi sortir d'ici."
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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