"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 30 juin 2014

Jean-Claude LARCHET: Recension: « Divine liturgie de saint Jacques, Frère du Seigneur en slavon et en français »



Divine liturgie de saint Jacques, Frère du Seigneur en slavon et en français, éditions du Séminaire russe orthodoxe en France, Épinay sur Sénard, 2013, 79 p.
Les éditions du Séminaire russe orthodoxe en France (devenues depuis les éditions Sainte-Geneviève), proposent une édition de la liturgie de saint Jacques en version bilingue slavon-français, avec les rubriques en russe et en français, réalisée par le hiéromoine Alexandre Siniakov.
Il s’agit de l’une des plus anciennes liturgies conservées par l’Église orthodoxe. Elle n’est cependant célébrée que le jour de la fête de saint Jacques, « frère » du Seigneur, le 23 octobre, sur l’île de Zakynthos (Zante), et le dimanche après la Nativité (consacré aux ancêtres du Seigneur, où saint Jacques est de nouveau commémoré aux côtés du prophète David et de saint Joseph) à Jérusalem. L’Église russe a découvert cette liturgie au XXe siècle, grâce à l’Église russe hors frontières qui en a publié une édition en 1938, rééditée par le monastère de Jordanville en 1970, et sur cette base le métropolite Nicodème (Rotov) en a institué l’usage, aux fêtes précédemment mentionnées, dans une paroisse de son diocèse de Saint-Pétersbourg. En Europe, elle est célébrée également le jour de la fête de saint Jacques dans la paroisse russe de Frankfurt (ERHF), ainsi que dans la paroisse russe de Göttingen (PM), laquelle en propose un enregistrement audio intégral sur son site Web. On peut également voir sur YouTube des vidéos des célébrations en grec et en slavon. On peut trouver sur internet le texte grec ici, et le texte slavon ici.
La célébration de cette liturgie pose divers problèmes, car il y a de notables différences d’ordo et de texte entre ses différentes éditions disponibles (outre les éditions en slavon précédemment citées, il existe trois éditions grecques: l’une réalisée en  1886 sur l’île de Zante par l’évêque du lieu Mgr Dionysios Latas  – avec cependant des aménagements divers par rapport au texte des manuscrits que l’on utilisait jusque-là –, une deuxième réalisée par les éditions synodales de l’Église de Grèce en 1952, et une troisième publiée par le séminaire de Holy Cross à Boston en 1988). On ne peut pas par ailleurs se référer de manière absolue à la pratique, car elle ne reflète pas une tradition stable et ininterrompue : la liturgie célébrée sur l'île de Zante a fait l'objet, au cours du temps, de diverses modifications, et celle célébrée à Jérusalem a connu des interruptions plus ou moins longues.
La présente édition adopte une position mixte par rappport aux deux principales éditions existantes : elle suit l’ordre de l’édition de l’Église russe hors frontières, mais propose une traduction des prières à partir de l’édition grecque (on aurait aimé que le P. Alexandre Sinaikov, dont l'introduction reste très sommaire, donne davantage de précisions sur ses références et sur ses choix).
Il est à noter qu’une édition critique a été réalisée par Dom B.-Ch. Mercier et publiée dans le tome 26 de la Patrologia orientalis en 1950. Bien qu’inutilisable pour la pratique, cette édition savante devrait normalement pouvoir servir de référence pour l’élaboration d’une édition commune unifiée et fiable si les orthodoxes qui s’intéressent à ce sujet avaient le désir de collaborer et d’harmoniser leurs pratiques… Malheureusement, ici comme ailleurs, chacun fait sa « petite cuisine » dans son coin, sans indiquer clairement ce qu’il a aménagé, ce qui aboutit finalement à jeter le doute sur les différentes versions…
Le nom de cette liturgie et sa réputation d’ancienneté ne doivent pas laisser croire qu’il s’agirait d’une liturgie, conservée jusqu’à nos jours, composée par saint Jacques ou même célébrée à l’époque de l’apôtre Jacques. Il s’agit de la liturgie qui a été, durant les premiers siècles, en usage dans l’Église de Jérusalem dont l’apôtre Jacques a été le premier évêque, mais qui, selon les spécialistes, semble bien avoir une origine antiochienne (comme les liturgies de saint Jean Chrysostome et de saint Basile). Elle est assez proche de la liturgie décrite par saint Cyrille de Jérusalem dans sesCatéchèses mystagogiques au IVe siècle, mais elle a subi au siècle suivant, en sa partie centrale, une modification sur le modèle de la prière eucharistique des Pères cappadociens. Le plus ancien manuscrit qui en contient le texte (le Vaticanus graecus 2282) date du IXe siècle. Au témoignage du canoniste Théodore Balsamon (XIIe s.), son usage a été abandonné à Jérusalem au XIIe siècle au profit des liturgies de saint Jean Chrysostome et de saint Basile.
La liturgie de saint Jacques présente la même structure globale que les autres liturgies. Elle s’en distingue par différents  points dont : l’absence de proscomidie (ce qui implique en principe l’usage d’un pain plat, quadrillé pour faciliter son partage) ; la disposition spatiale particulière des célébrants au début de la liturgie ; la participation, dans une proportion importante, de l’assemblée des fidèles (et non du seul chœur) au dialogue avec les célébrants ; la présence d’une lecture de l’Ancien Testament avant la lecture de l’Evangile, laquelle précède la lecture de l’épître ; le chant de l’alleluia avant et après les différentes lectures; une référence substantielle, dans plusieurs prières, à l’Ancien Testament; la communion au corps et au sang du Christ successivement et non simultanément ; une très longue commémoration des saints à la fin de l’anaphore. Les différentes éditions de la liturgie de saint Jacques l’ont écourtée sur ce dernier point et sur quelques autres, car si elle était célébrée dans son intégralité, elle durerait plus de trois heures.


dimanche 29 juin 2014

Sur PRAVMIR: Cinquante années de photographies du Tzar Martyr NIcolas II


With his mother, Tsarina Maria Feodorovna, 1868.

Avec sa mère en 1868


With his mother, Tsarina Maria Feodorovna, 1868-1869.

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1868-1869

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1869

1869

1869

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Nicholas with his father, Tsarevich Alexander Alexandrovich, and his mother, Tsarina Maria Feodorovna

Avec sa mère et le Tzarévitch Alexandre



Nicky, 1870.


1870


1871
1871


Nicholas with his father, Tsarevich Alexander Alexandrovich, and his mother, Tsarina Maria Feodorovna


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1871

1873

1873


1874

1874

1874

1874

1875

1875

The Emperor Nicholas II’s Life in Photographs
Visit of the Imperial Couple to Paris, 1896

1876

1876

Nicholas and George, 1877

Nicolas et Georges, 1877

Nicholas and George, 1877

Famille Impériale, 1877

Nicholas, George, Xenia, 1877.
Nicolas, Georges, Xénia, 1877

1878

1878

1880

1880

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1881-1882

1881

1881

1881

1881

Michael, Xenia, George, and Nicholas, 1886.

Michel, Xénia, Georges et Nicolas, 1886

1890

1890

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Empress Maria Feodorovna with her son, Tsarevich Nicholas Alexandrovich, 1890

Impératrice Maria Feodorovna et Nicolas, 1890



Tsarevich Nicholas visiting the Royal Family of Greece, 1890

Visite à la famille royale de Grèce, 1890


Tsarevich Nicholas Alexandrovich, 1891

Tzarévitch Nicolas Alexandrovitch, 1891


The Tsarevich hunting a leopard in India, 1891

En Inde en 1891





The Tsarevich-heir in Nagasaki, 1891

Au Japon (Nagasaki), 1891

The engagement of Tsarevich Nicholas Alexandrovich and Alice of Hesse in Coburg, 1894

Fiançailles de Nicolas et d'Alexandra à Cobourg, 1894

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Coronation, 1896

Couronnement, 1896

Coronation, 1896


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Visit of the Imperial Couple to Paris, 1896

Couple Impérial à Paris, 1896

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Avec la Reine Victoria

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Nicholas II and Alexandra Feodorovna with their daughter Olga

Le couple Impérial avec Olga

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Avec les enfants

Nicholas II at a costume ball, 1903

En costume de bal, 1903

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Emperor Nicholas II on the tennis court, 1912

Tennis, 1912

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The Emperor and Empress read a telegram with well-wishes for the health of Tsarevich Alexis

Le couple lit un télégramme souhaitant bonne santé au Tzarévitch Alexis

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avec le Tzarévitch

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Avec le Tzarévitch, en uniforme du Régiment de Cosaques, au balcon du Palais Alexandre

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1912

1912

Testing a plow in the presence of Emperor Nicholas II

A la campagne, test d'une charrue…

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Nicholas II visiting a synagogue in Evpatoria in 1916

Visite d'une synagoge à Evpatoria en 1916

In the Imperial wagon. Nicholas II, Empress Alexandra Feodorovna, and Tsarevich Alexis (spring 1916)

Dans le wagon impérial, 1916

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Au QG, 1916

General Brusilov and Nicholas II, 1915

Nicolas II et le Général Brusilov, 1916

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Emperor Nicholas shoveling snow in a park of Tsarskoe Selo, where he was placed after February 1917

Tzarskoyé Siélo, 1917

In exile in Tobolsk

Exil à Tobolsk, avec le Tzarévitch Alexis.

Source:
PRAVMIR


Saint Tzar-Martyr, prie Dieu pour nous!

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